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Masterclass : Rencontre avec Lucile Delolm de Lalaubie

Masterclass : Rencontre avec Lucile Delolm de Lalaubie

Chaque semaine, des Masterclass mettent à l’honneur des professionnels du marketing, de la communication et du digital. Retour sur l’expérience enrichissante de Lucile Delolm de Lalaubie, responsable marketing de la division Grand Public du Groupe Berdoues, qui est intervenue auprès de nos étudiants en marketing et communication.

Après des études dans le domaine du commerce et du marketing, Lucile Delolm de Lalaubie a commencé sa vie professionnelle dans le Groupe Pierre Fabre en tant qu’assistante chef de produit de la marque Klorane, pour son développement monde. Elle travaille ensuite aux Laboratoires Biocos en tant que chef de produit junior pour la grande distribution (GMS). Elle y évolue par la suite comme responsable de développement enseigne. Depuis 2015, elle a rejoint le Groupe Berdoues Parfums & Cosmétiques où elle est chef de produit senior.

Le Groupe Berdoues Parfums et Cosmétiques commercialise des marques pour la distribution sélection et grand public. Notamment les marques Blondépil et Les Petits Plaisirs.masterclass-rencontre-lucile-delolm-lalaubie-iseg-toulouse

En quoi consiste concrètement le poste de responsable marketing ?

C’est un métier très riche et intense, avec de grandes responsabilités. Il comporte une dimension managériale très importante, aux évolutions de postes intéressantes ; et surtout à une interaction humaine très présente avec différentes personnalités. Le responsable marketing interagit notamment avec la Direction qui lui donne les objectifs de croissance.

Concernant les stratégies marketing, le responsable marketing peut faire appel à des cabinets d’étude. Il réalise avec l’aide de son équipe, les études qualitatives et quantitatives, primordiales pour la Direction Générale.

Quel est l’objectif de l’entreprise aujourd’hui ?

C’est avant tout l’extension de la marque pour les hommes (Blondépil Hommes). Nous voulons  que cette nouvelle gamme soit à part entière, en s’appuyant sur la notoriété de notre groupe. Notre marque pour femmes Blondépil a déjà atteint une valeur marchande très élevée.

Il est difficile pour le consommateur homme de s’engager vers cette marque qui a une image de marque historiquement féminine. Ainsi, c’est réellement la consolidation des marques déjà existantes que nous voulons pousser en s’étendant sur d’autres catégories et non la création d’autres produits.

Faites-vous appel à des influenceurs pour la promotion digitale de vos produits ?

Oui, mais nous ne faisons pas appel à tous types d’influenceurs. Il en existe trois : les nano-influenceurs (de 1 000 à 2 000 abonnés), les micro-influenceurs (dans les 50 000 abonnés) et les macro-influenceurs (à partir de 100 000 abonnés). La dernière catégorie n’est pas intéressante pour nous car ils sont très chers et le côté “qualitatif” de leurs abonnés n’est pas forcément plus présent. Tandis que ceux des micro-influenceurs voire des nano-influenceurs est bien meilleur. Actuellement, Corentin Albertini (Koh-Lanta), qui est un influenceur “régional/local”, fait partie de nos influenceurs concernant notre nouvelle marque hommes, celle que nous cherchons à développer.

Quelles sont les tendances actuelles du marché et comment les faites-vous apparaître au travers de vos produits ?

Au fil des années, les consommateurs ont eu une prise de conscience très importante concernant l’écologie. Nous avons donc dû adapter notre packaging en n’utilisant aucun emballage secondaire et tubes recyclables. Concernant la composition-même du produit, l’apparition de nombreuses applications mobiles de plus en plus utilisées et suivies par les consommateurs, telles que Yuka, nous oblige à y porter une attention très particulière.

Cependant, il faut également prendre en compte le fait que ce type d’application ne porte pas une analyse très complète et véritable de la composition du produit. Il faut alors opérer une veille quotidienne de la note attribuée à nos différents produits avec le détail de leur analyse. Nous les  contactons régulièrement lorsqu’ils commettent des erreurs. Par exemple, très souvent dans le milieu du cosmétique, deux ingrédients peuvent avoir des compositions similaires. Et l’une sera moins protectrice de l’environnement que l’autre. Yuka peut facilement les confondre et a tendance à ne pas forcément modifier l’analyse, notamment lorsqu’ils en ont déjà publié une. Heureusement, ils sont facilement joignable, mais attention aux autres applications et sites similaires !

Découvrez l’interview de Lucile Delolm de Lalaubie sur notre campus de Toulouse

Retrouvez toute l’actualité de notre campus sur le blog.

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