Lors de la Masterclass du mercredi 10 mars, les étudiants de l’ISEG Nantes ont reçu Claire Tognelli ; Responsable Social Média et Influence chez Rosemood. Notre invitée est venue partager son parcours singulier ; de la musique à la communication chez Rosemood, avec les étudiants de 3e année. Retour sur cet échange via un article de Loès Mayol, étudiant de 3e année à l’ISEG Nantes.
L’atelier Rosemood
Rosemood est un atelier de papeterie présent pour les importants moments de vie : faire-part de naissance, mariage, baptême. Mais aussi, albums et calendriers de photos personnalisés. Ou encore tirages de photos et cartes de vœux… Voici un panel des différents services proposés par l’entreprise.
A côté de ces activités, c’est un atelier très attaché à sa responsabilité. Ils font d’ailleurs en sorte d’avoir un impact positif sur le monde, que ce soit sur le plan social ou environnemental notamment grâce à leurs émissions carbone intégralement compensées ou encore leur énergie propre.
Chez Rosemood : faire du bien avec du beau
Le rôle de Claire Tognelli au sein de Rosemood est la responsabilité du pôle Social Media & Influence de l’atelier. Chargée des réseaux sociaux, des partenariats influenceurs et des relations publiques pendant plus de trois ans, Claire est devenue responsable des contenus il y a 6 mois. Ses objectifs sont centrés sur l’inspiration, l’image de la marque, le storytelling. Ce qu’elle apprécie particulièrement dans son travail est de pouvoir faire le lien entre toutes les équipes. Le côté humain est un aspect primordial selon elle et Rosemood aime prendre soin des autres : des clients aux employés en passant par l’environnement.
Un parcours transversal
Musicienne dans l’âme, Claire Tognelli commence la musique dès son plus jeune âge. Elle rêve alors de devenir leader d’un groupe de rock. Après une fac de musicologie, c’est à l’aube de ses 28 ans qu’elle se redirige vers la communication. Son chemin s’est alors tracé, de rencontres en rencontres, notamment avec celle de Mélodie Maby, directrice de la communication de l’imprimerie du Marais à Paris, qui a décidé de lui faire confiance. Une rencontre qui fait basculer sa vie et son avenir professionnel : en passant par les réseaux sociaux et les relations publics.
« Il y a des rencontres qui changent la vie » confie-t-elle.
Des obstacles qui n’ont pas lieu d’être
Nous le savons, l’importance des études fait grandement partie de la culture française. Lors de cette conférence, Claire Tognelli est venue défendre l’idée que les études que l’on a choisies ne doivent pas être un obstacle à la réussite de son chemin professionnel. Dans sa carrière, Claire a dû surmonter quelques obstacles, notamment lors de sa recherche d’emploi après son premier congé parental.
Le premier fut à l’heure de retourner travailler. Lors d’un entretien, elle s’entendu dire : « ici les femmes ambitieuses travaillent jusqu’à 22h ». Des propos venant rappeler que les préjugés liés à la maternité restent encore très présents dans le monde du travail actuel. Cependant, selon elle, le problème vient de l’humain et non du genre. Son mari ayant lui-même vécu des expériences déplacées dans le travail.
Claire Tognelli fit aussi face à de grandes déceptions. Comme lorsqu’après plusieurs entretiens avec une grande maison de luxe et malgré les compliments sur sa créativité et ses qualités pour le poste, elle ne sera pas retenue, car son profil est jugé « moins rassurant » qu’un profil sortant d’une grande école de communication. Elle ne fait cependant pas de ces obstacles une faiblesse. Elle décide d’en faire une force et de transmettre que la passion doit aussi être une clé de la réalisation professionnelle.
« Selon moi, ce qui compte c’est la passion »
Ses conseils pour les étudiants
Claire Tognelli clôture sa conférence en motivant les étudiants à oser, se faire confiance et ne pas avoir peur de se lancer ou se réorienter. Elle confie avoir réussi à atteindre ses objectifs et être épanouie dans son travail malgré un chemin semé d’embuches. Les expériences que nous ratons servent à nous former, il suffit de savoir rebondir.
« Il n’y a pas d’échec, seulement des leçons » termine-t-elle.