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Rencontre avec Janaïne Golonka : la tendance de la VR

Rencontre avec Janaïne Golonka : la tendance de la VR

Experte en médiation culturelle et communication, Janaine Golonka s’est toujours intéressée aux nouvelles technologies. Aujourd’hui, elle se spécialise dans la réalité virtuelle et augmentée. Explication de cette nouvelle tendance au travers d’une Master Class.

Lors d’une Master Class organisée par nos étudiants de 3e année de Bachelor, nous avons reçu Janaine Golonka. D’un profil polyvalent, elle avoue son côté un peu « geek », elle s’intéresse à la médiation culturelle, aux musées, au patrimoine et surtout aux nouvelles technologies et notamment la réalité virtuelle et augmentée.

Le parcours de Janaine Golonka

Janaine Golonka a une licence en médiation culturelle et communication, ainsi qu’un master en communication, obtenu en 2017. Actuellement, elle est en deuxième année de doctorat sur le thème du numérique.

Janaine est aussi auto-entrepreneur. Elle fonde en 2012, l’agence Kwandika, spécialisée dans la médiation culturelle. Elle travaille sur plusieurs projets pour des musées ; notamment la création d’expositions ou encore l’ »escape game » du Musée des Bastides de Monflanquin. Consultante, elle intervient aussi à sur le campus de Toulouse de l’ISEG. Cette activité lui permet de transmettre tout ce qu’elle a pu apprendre sur le terrain : communication, gestion de projet, événementiel…

Sa rencontre avec l’agence « Art of Corner » la plonge dans la réalité virtuelle (VR). Janaine Golonka répond à leurs besoins en communication et consulting. Elle travaille sur des interviews presse, des pitchs. Pendant deux ans et demi, elle est immergée totalement dans le monde de la réalité virtuelle.

Grâce à « Art of Corner » , Janaine Golonka travaille pour «Paris Musées». L’établissement public gère les quatorze musées de Paris, avec une stratégie développée vers le numérique. La start-up alors récente à cette époque rencontre un besoin en communication et en consulting. Janaine s’occupe donc des dossiers de présentations, de la prospection mais aussi du contenu de la réalité virtuelle.

Janaine Golonka a également travaillé pour Toulouse Métropole au sein de la cellule « Médiation et Valorisation du Patrimoine ». Cela lui permet ainsi de mettre un pied dans le monde de la culture, qui est un cercle est très fermé.

Un escape Game à Montflanquin

Janaine Golonka a organisé un « escape game » à Montflanquin, l’un des plus beaux village de France. La fréquentation de ce site touristique était quasi-inexistante, seuls les groupes scolaires s’y rendaient de temps en temps. Afin de rendre le site plus attrayant, Janaine Golonka a reproduit l’environnement du village grâce à la photogramétrie. Ce procédé consiste à recréer un environnement de manière très réaliste. Pour cela, il a fallut prendre plus de 5000 photos, de profondeurs et d’angles différents. Par la suite, les logiciels ont re-créé l’espace en 360, virtuellement. Il a fallut plus de quatre mois avec trois personnes pour en venir a terme.

La réalité virtuelle et la communication selon Janaine Golonka

Il faut faire de la réalité virtuelle si elle a un sens. Et pas par ce que c’est la technologie à la mode. Parfois, un documentaire bien réalisé peut suffir à transmettre des émotions. La réalité virtuelle n’est pas tout le temps nécessaire. Il faut savoir l’utiliser à bon escient. La réalité virtuelle existe pour faire voyager les gens, leur faire ressentir des émotions plus fortes, d’enrichir un lieu. C’est la narration qui compte, aller chercher l’histoire, surtout dans le secteur de la communication.

Ce qui est magique avec la réalité virtuelle, c’est la fascination des gens qui vivent l’expérience. L’impact émotionnel est fort. À tout âge, c’est un phénomène qui touche tout le monde. Pour une marque, c’est un outil intéressant. Jean-Paul Gaultier a d’ailleurs réalisé un des premiers films publicitaires en réalité virtuelle. Le consommateur pouvait tourner et entrer dans la bouteille de parfum. C’est un moyen de plonger entièrement l’utilisateur dans le monde de la marque. Une telle immersion est un avantage pour la marque qui peut alors toucher encore plus le consommateur.

Les limites de la réalité virtuelle en communication

La réalité virtuelle a ses limites en terme de communication et marketing explique Janaine Golonka. Son utilisation ne doit pas remplacer la visite réelle d’un lieu ou l’achat d’un produit : la VR doit attiser la curiosité afin de donner envie au client d’aller plus loin et vivre une « vraie » expérience (visite, d’achat…).

La gestion des casques lors des salons peut s’avérer également complexe. Il faut un médiateur pour deux casques de démonstration, ce qui représente des coûts et une gestion particulière. Son rôle est d’accompagner le client dans l’expérience. Son rôle de post-expérience est fondamental, il doit être attentif aux ressentis des clients et rebondir dessus afin de lever les différents freins.

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Janaine Golonka alerte aussi sur la durée d’utilisation qui ne doit pas excéder une vingtaine de minutes d’utilisation sous peine de maux de têtes et risques de lésions oculaires, dû a la courte distance entre la rétine et l’écran. C’est un élément à prendre en compte lorsqu’on propose de la réalité virtuelle en expérience client.

Le futur de la réalité virtuelle ?

La réalité virtuelle va continuer de se développer et de ce fait, toucher de plus en plus de secteurs d’activité. Prenons l’exemple des agences de tourisme : la réalité virtuelle permettra de tester des destinations car c’est la seule technologie qui permet de se déplacer dans l’espace.

Découvrez l’interview de Janaïne Golonka sur notre campus de Toulouse

Retrouvez toute l’actualité du campus sur le blog !

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